Le livre présenté par Philippe, « Même le scorpion pleure » de Guy Rechenmann, paru le 27 février 2018 aux éditions Cairn.
240 pages
Résumé : (4ème de couverture) :
Il est des sourires qui camouflent la peine. D’autres cachent la malice, voire le vice, tel celui qu’Anselme Viloc voit se dessiner sur les lèvres de l’une des personnes présentes à l’enterrement de son ami Augustin.
Augustin, le colosse, l’indestructible, pourtant mort subitement. Un viager, une mort inattendue, et ce sourire… Un sourire qui le dérange, le hante même… Anselme, le flic de papier, doit comprendre, mener l’enquête pour chasser cette peine qui l’étreint.
Son avis :
Ce qu’il y a de génial avec l’auteur, c’est que l’intrigue policière, bien ficelée certes, est un prétexte pour nous faire découvrir de nouvelles choses ou nous remémorer des souvenirs enfouis.
Expérience de régression, astrologie, géobiologie, viager, autant de thèmes, abordés toujours très sérieusement pour élargir notre expérience de lecture. L’auteur y instilleégalement par touches au fil des chapitres de la poésie, comme un espace de respiration.
Extraits :
« Un pas japonais verdi par la mousse mène à la discrète maison au fond d’un jardin étroit. La multiplication des différents feuillages ne donne guère de chance à la lumière d’assécher le passage. »
« L’enfant seul est toujours le coupable idéal,
Sans repères affectifs il perdra les pédales,
Essayant ave l’âge de faire bonne figure,
Figure étant un ange avec plein de ratures. »
Sa note : 4,5/5
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