Le livre présenté par Yann, “Le Japon d’Edo” de Mieko et François Macé paru le 6 avril 2006 aux éditions Tempus.
320 pages
Résumé :
Geisha et samurai : une image traditionnelle du Japon d’Edo. Mais au-delà des stéréotypes, il convient de découvrir les transformations qui caractérisent la société nippone entre le XVIIe et le XIXe siècle : la naissance d’une vie urbaine, l’ouverture sur le monde, les innovations dans les sciences, les techniques et les arts.
L’histoire d’un bouillonnement culturel sans précédent, ou comment une période dite féodale s’avéra le creuset du Japon moderne.
Son avis :
Il permet de découvrir cette période située entre 1603 et 1868 pendant laquelle les dirigeants japonais ont décidé de refermer le pays sur lui-même.
Cet ouvrage est passionnant mais peut paraître compliqué pour les néophytes de l’Histoire nippone et du japonais. Il faut s’accrocher, surtout pour les premiers chapitres car nous apprenons beaucoup de choses. Les lecteurs peuvent piocher les chapitres qui les intéressent. Les auteurs abordent cette période à travers l’Histoire, l’espace, l’économie, la société, la culture, les loisirs et la vie privée…
Sa note : 3,5/5
Mieko Macé
Chercheur au Centre de recherche sur les civilisations de l’Asie Orientale, habilitée à diriger des recherches en études extrême-orientales et en histoire des sciences et épistémologie, Mieko Macé est spécialiste de l’histoire de la médecine et de la pensée médicale au Japon. Elle est co-auteur du Japon d’Edo (Les Belles Lettres, 2006) et de Repenser l’ordre, repenser l’héritage. Paysage intellectuel du Japon du xviie au xixe siècles (Droz, 2002), directrice du « Dossier épistémologie » du numéro 4 de la revue Daruma (Picquier, 1998) et auteur de nombreuses publications scientifiques sur la pensée médicale au Japon et en Chine.
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