La papeterie Tsubaki

Couverture du livre "La papeterie Tsubaki"
Le livre présenté par Pascale, « La papeterie Tsubaki » d’Ogawa Ito
Traduit par DARTOIS-AKO Myriam paru le 23 août 2018 aux éditions Picquier.
256 pages

Résumé :
Hatako tient une petite papeterie à Kamakura. Elle est aussi écrivain public, comme sa grand-mère avant elle qui lui avait enseigné cet art d’écrire pour les autres.

Cette papeterie Tsubaki devient rapidement un lieu de rencontres où se nouent des relations inattendues.

Elle calligraphie des cartes d’anniversaire, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu ; d’autres clients veulent annoncer leur divorce, d’autres encore ont des exigences surprenantes auxquelles elle se plie avec bonheur.

Grâce au talent d’Hatako et à son amour des autres, la petite papeterie devient le théâtre des réconciliations avec les autres et avec elle-même.
Apaisée, le jeune femme pourra enfin écrire à sa grand-mère tout l’amour qu’elle n’avait jamais pu lui dire.

Son avis :
Ogawa Ito est née en 1973, écrivaine japonaise, elle chante, écrit des livres pour enfants, des livres de cuisine, entre autres !

Hatoko, 25 ans, notre personnage nous raconte cette histoire sur 4 saisons. Elle vient de revenir dans sa ville natale pour reprendre la papeterie héritée de sa grand mère, l’Aînée, mais cette papeterie fait office également d’écrivain public et l’on découvre au gré des clients, des histoires, une certaine intimité se crée entre eux et Hatoko.

Celle-ci va devoir les entendre et les comprendre avant d’écrire la lettre, mais quelle lettre? Quel papier utiliser, quelle encre choisir, écriture horizontale ou verticale, quelle teinte, rituel de la fabrication, choix de l’objet pour écrire, pinceau, plume de verre, stylo encre,Waterman ou Mont-blanc…

On entre dans son univers, on est porté par ses phrases simples et d’une poésie, d’une sérénité, je suis totalement tombée sous son charme.

Je n’ai pu m’empêcher de faire le parallèle avec un livre précédemment exposé: le parfum des sentiments.

Avant de créer, connaître l’autre, l’entendre et le comprendre ; l’empathie est primordiale.
La présentation du livre est originale et j’avais envie de connaître le japonais, toutes les lettres sont transcrites en japonais.

Bref un très gros coup de cœur !

Sa note : Coup de cœur 5/5

Le début du livre 18 pages

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