La fabrique de l’enfant-transgenre

Couverture du livre "La fabrique de l'enfant-transgenre"
« La fabrique de l’enfant-transgenre, Comment protéger les mineurs d’un scandale sanitaire » de Céline Masson psychanalyste et de Caroline Eliacheff pédopsychiatre, paru le 9 février 2022 aux éditions L’Observatoire.
110 pages

Résumé :
Aux États-Unis, mais aussi en Europe, les demandes de changement de sexe chez les enfants et surtout les adolescents augmentent depuis plusieurs années. Les psychanalystes Caroline Eliacheff et Céline Masson alertent sur les dérives du « transgenrisme » chez les mineurs.

Le poids de la culture LGBTQI et l’influence des réseaux sociaux ont donné une visibilité nouvelle à la « dysphorie de genre », ou sentiment d’être né dans le « mauvais corps ». Émancipation progressiste ou phénomène d’embrigadement idéologique ?

Outre que les traitements hormonaux et chirurgicaux feraient d’un enfant sain un patient à vie, la réponse affirmative trop rapide à ce désir de changement de sexe risque aussi de porter atteinte à sa construction psychique. Nombreuses sont les voix (trop souvent étouffées) qui avouent regretter cette transition tandis que plusieurs pays reviennent sur la prescription précoce de bloqueurs de puberté et d’hormones antagonistes.

Au nom de la protection de l’enfant, Caroline Eliacheff et Céline Masson dénoncent un prétendu « droit à l’autodétermination » qui occulte et instrumentalise les souffrances des adolescents.

Avis de Culture tops Bertrand Devevey :
« C’est court, bien expliqué, bien écrit, tout à fait grand public. Cet essai se veut très concret, à base d’exemples, cite largement ses sources et propose un glossaire explicite. Il soulève les questions éthiques, civiques, sociales, morales de l’encouragement actif ou passif (notamment par l’évolution de la législation) au changement médical de sexe proposé à des enfants mineurs.

Certains exemples sont consternants, sur des textes de lois européens et français, nous interrogeant sur l’arbitrage (apparemment inexistant) entre lobbies, bon sens ou plus simplement, protection effective de l’enfance.

On y découvre des absurdités comme la prise en charge de ce changement de sexe par la sécurité sociale alors que “la dysphorie de genre” (c’est-à-dire le sentiment de ne pas se sentir né avec le bon sexe) n’est pas, selon les associations LGBT, un maladie.

Autre exemple, notamment du fait des législations récentes, le refus de l’extension du don de sang aux mineurs, alors qu’ils peuvent consentir à l’ablation de leurs organes génitaux. (page 74)

Caroline Eliacheff, qui se fait ici porte parole d’une partie de la profession, n’est pas une pédopsychiatre réactionnaire, mais une praticienne des psychopathologies de l’enfance très largement reconnue, dont les opinions se forgent sur son expérience clinique et non sur le forum médiatique des “questions sociétales”…. »

Début du livre 10 pages

Partager c'est aimer !