Des meurtres qui font du bien

Couverture du livre "Des meurtres qui font du bien"
Le livre présenté par Philippe, « Des meurtres qui font du bien » de Kersten Dusse paru le 22 septembre 2022 aux éditions Le Cherche Midi.
Traduit de l’Allemand par jenny Bussek
395 pages

Résumé :
Sous la pression de sa femme excédée d’avoir à supporter un mari trop stressé, Björn Diemel a résolu de sauter le pas et de consulter un coach. Il espère mettre fin aux tensions qui l’habitent et retrouver la paix intérieure.

Mais quand, comme lui, on est avocat du crime organisé et que notre principal client est un mafieux aussi dangereux qu’imprévisible, il est parfois difficile de dire stop et de se débarrasser de ce qui nous encombre.

À moins de trouver une solution vraiment radicale… pour éliminer tout ce qui nuit à notre sérénité. Et enfin profiter du moment présent.

Son avis :
Un roman à vivre comme une invitation à la pleine conscience. Chaque chapitre, il y en a 37, propose un principe qui va s’intégrer à l’intrigue. Le narrateur, l’avocat Björn Diemel, applique ce principe dans le chapitre en décrivant la manière dont il le met en œuvre.

Chapitre 12 : Veiller à recentrer son attention.

« Même le chemin le plus long commence par un tout petit pas. Si vous faites chaque pas en pleine conscience, au bout du compte, vous ne serez pas épuisé, mais soulagé. Pour cela, concentrez-vous à chaque pas sur ce qui le motive :

  1. Notez l’intention qui précède votre action.
  2. Inspirez et expirez une fois.
  3. Concentrez-vous et agissez calmement. »

C’est le chapitre, dans lequel il se débarrasse « en pleine conscience » d’un fardeau bien encombrant et de manière assez horrible, en mettant en œuvre bien entendu le précepte du début de chapitre.

Le roman est original, écrit avec cynisme et humour. Un premier roman très réussi, vite le deuxième tome.

Citations :
Un homme qui fait toujours ce qu’il veut n’est pas libre. L’idée seule de toujours devoir faire quelque choseemprisonne. N’est réellement libre que celui qui pour une fois ne fait pas ce qu’il ne veut pas faire.

Au fond, la seule chose qui différencie la mort d’une longue absence est qu’on ne revient pas de la première.

Mais les téléphones sont comme les armes : ce n’est pas de l’objet lui-même que vient le danger, mais de celui qui l’utilise. Contrairement à un revolver, le smartphone nuit exclusivement à son propriétaire. OK, il est possible de braquer un pistolet sur sa propre tête. Sauf qu’on fait ça pour en finir avec une vie bousillée, pas pour se la bousiller d’abord.

Sa note : Coup de cœur 5/5

Le début du livre 31 pages

Le livre a déjà été présenté en août 2023 par Sophie

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