Le livre présenté par Jean, “Le jour des corneilles” de Jean-Francois Beauchemin paru le 22 août 2013 aux éditions Libretto.
160 pages
Résumé :
Le livre Sise au fin fond de la forêt, une cabane en rondins abrite deux êtres hallucinés : un colosse marqué par la folie et son fils.
Orphelin de mère, livré à lui-même, nourri dans ses premiers jours avec le lait d’une hérissonne trouvée morte, ce dernier se retrouve adulte devant un juge silencieux pour avouer des actes inqualifiables.
Son témoignage l’amènera à révéler peu à peu, en toute ingénuité et dans une langue unique, l’incroyable histoire de sa vie comme le destin tragique de son père.
L’auteur Né en 1960 à Drummondville, au Québec, Jean-François Beauchemin travaille d’abord comme rédacteur puis comme réalisateur à Radio-Canada, avant de publier des romans.
En 2004 paraît Le Jour des corneilles, récompensé par le prix France-Québec.
La même année, il est terrassé par une violente maladie qui le plonge dans le coma.
À la suite de ce face-à-face avec la mort, il écrit La Fabrication de l’aube (prix des Libraires 2007 au Québec), récit autobiographique dans lequel il raconte ce qu’il considère comme une résurrection et sa conversion spirituelle.
Son avis :
- Un conte métaphorique magnifique, Noir et Lumineux.
- L’histoire : un choc – Le récit : un chapelet d’émotions
- Un sujet en quatre étapes : 1- le besoin vital pour un fils de surcroît orphelin de mère d’être aimé par un père cabossé par les épreuves de la vie.
2- Jusqu’où va le mener sa quête obsessionnelle de preuve d’amour,
3- Comment son fol, tenace et vain espoir le conduira à commettre l’impensable quelques décennies plus tard.
4- Enfin les effets inattendus du milieu carcéral, où cet homme d’âge mûr, analphabète, sera instruit des mots, de leur signification, de leur usage, de leur capacité à nommer tous les ressentis avec lesquels il a vécu, et entreverra comme différente aurait pu être sa vie s’il avait possédé ce précieux savoir. - Le roman se présente sous la forme d’un monologue, émouvant de candeur, adressé à un juge par le narrateur. Le discours est transcrit en probable vieux français du Québec, agrémenté de phrases aux agencements étranges, conférant à ce texte sûr, mais chargé de poésie une préciosité désuète, un rythme et une musicalité propres qui enchantent la lecture.
- Récompensé par le prix France-Québec.
Sa note : 4,5/5
Pour en savoir plus sur l’auteur, interview de Jean-François Beauchemin
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