Le livre présenté par Bernard, Ne tirez pas sir l’oiseau moqueur d’Harper Lee à l’Apéritif du 15 juin 2020
Son avis :
Lorsque l’on a terminé « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee, en fermant les yeux, on est partagé entre le regret d’avoir déjà fini le livre, et un moment de plénitude, de pur bonheur.
Ai-je lu un livre sur l’éducation atypique d’un père veuf, Atticus : pilier moral d’une petite ville et de ses 2 enfants Scout et Jem ?
Ou un livre sur la dénonciation d’un racisme tenace dans les États confédérés du Sud ?
– ou, l’on oublie cette brûlante douleur, grâce à la plume légère et enjouée de H. Lee qui nous conte les facéties de ces jeunes durant la grande dépression ?
– ou, nous nous laissons bercer par la poésie et la musique de l’Alabama ou la nourrice noire relève le défi d’enseigner les nobles valeurs chrétiennes aux enfants qui lui sont confiés ?
– ou douceur et douleur, vérité et injustice relatent les longues décennies entre l’abolition de l’esclavage en 1865 et la fin de la ségrégation 100 ans plus tard ?
Si les livres comme en gastronomie pouvaient laisser un arrière-goût , celui-ci, les yeux fermés, on ne l’oublierai pas facilement.
Résumé :
Dans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finck élève seul ses deux enfants.
Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.
Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au coeur de la lutte pour les droits civiques – , connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961.
Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.
C’est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par la petite fille de Finch avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Publié en 1961 et couronné du Prix Pulitzer, ce roman s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.
« Ce livre est magique. D’une tendresse, d’un humour, d’une mélancolie sans pareil. » Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
« Un phénomène comparable à L’Attrape-Coeur de Salinger, et donc l’un de plus beaux livres jamais écrits. » Femina.
Sa note : Coup de cœur 5/5
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