Mes parents

Couverture du livre "Mes parents"
Le livre présenté par Jean-Philippe, « Mes parents » d’Hervé Guibert paru le 1er avril 1986, aux éditions Gallimard
176 pages

Résumé :
Pourquoi la grande-tante Louise saccage-t-elle l’appartement de sa soeur Suzanne ?

Quels sont ces documents qu’elle cherche, et que contiennent ces liasses de papiers qu’elle brûle finalement dans la cuisinière ?

Concernent-ils vraiment, comme le prétend Suzanne, une infamie qu’aurait commise la mère, trente ans plus tôt ?

Comment se fait-il qu’au même moment le père ait dû précipitamment quitter Nice, abandonnant un cabinet de vétérinaire, un voilier, une Ford verte, une fiancée et deux chevaux, pour se retrouver à Paris sans chaussettes de rechange ?

Quel est ce chantage que mettent en train les parents du petit Hervé pour extorquer l’argent de la famille ?

Et où est caché cet or qu’on n’en finit pas d’enterrer et de déterrer, dont on n’a jamais pu se servir, sinon pour se plaindre qu’il soit encrassé ?

D’ailleurs ce trésor trop tard obtenu n’a-t-il pas un rapport avec le cancer de la mère, qui suit de peu l’héritage ?

N’y a-t-il donc rien de pire au monde, pour des parents, que d’avoir un fils soucieux de la vérité?

Son avis :
Hervé Guibert nous raconte ici son enfance et ses relations avec ses parents.

Une partie du livre est une retranscription de son propre journal. Portrait à charge très souvent où l’amour filial n’est pas le moteur principal ! mais aussi de charmantes évocations comme celles de l’école, ses bons points, ses billes, ses relations de l’époque avec sa sœur.

Les relations avec le père sont compliquées, allant de la complicité à des réactions de rejet où l’on se pose la question de relations troubles entre le père et le fils, mais rien ne vient préciser ce qui aurait pu se passer.

La figure de la mère apparaît principalement sous un angle négatif, voire sordide quand elle se précipite avec la grand tante au domicile de la tante Suzanne pour chercher des papiers et se partager les lingots et les espèces de la disparue.

Qu’est-ce qui pousse le père, vétérinaire à Nice, à abandonner son métier et à émigrer dans l’ouest de la France ? Les malversations de la mère sont elles la raison de son cancer ?

Il n’y a pas beaucoup de chaleur dans leur relations, et souvent on a un sentiments diffus de malaise.

L’écriture est franche et directe même si le fond laisse une impression glauque.

Sa note : 3,5/5

Le début du livre 12 pages

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