Le jour où Nina Simone a cessé de chanter

Couverture du livre "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter"
Le livre présenté par Cat, « Le jour où Nina Simone a cessé de chanter » de Darina Al-Joundi Mohamed Kacimi paru le  2 octobre 2010 aux éditions Actes Sud.
160 pages

Résumé :
Quel est le prix de la liberté ?

Liberté sexuelle, amoureuse, politique, sociale ou religieuse…

Darina al-Joundi raconte, sous la plume de Mohamed Kacimi, une histoire stupéfiante, une histoire faite de vérité et de folie, de violence et de tendresse. Toute l’histoire du Liban contemporain concentrée en l’histoire d’une personne, fidèle au rêve persistant d’un père journaliste et écrivain pour qui la liberté n’est pas négociable.

Ce rêve va pourtant se fracasser sur la violence et la haine de la guerre civile, là où tout devient possible, le sexe défie la peur, la drogue défie la vie, le refus de toutes les règles sociales et des convenances religieuses défie une société qui va se venger durement contre la jeune insoumise…

Ce livre est bien plus qu’une confession, c’est l’histoire d’une rédemption, des retrouvailles avec la vie d’une jeune fille qui devient femme au voisinage de la folie et de la mort.

Il touche au cœur, au plus profond des entrailles, là où l’émotion se libère par un tremblement, dit toute la vérité d’un être dans son immense fragilité et son irréductible force.

Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter commence le jour de la mort du père, dans un lieu appelé autrefois château de Beaufort…

Un texte qui reprend et prolonge le spectacle-événement du Festival d’Avignon.

Née en 1968 à Beyrouth (Liban), Darina al-Joundi est comédienne depuis l’âge de huit ans. Parallèlement, elle écrit et réalise des courts métrages. Mohamed Kacimi, né en 1955 à El-Hamel (Algérie), vit à Paris. Il a publié des romans, des essais et des pièces de théâtre, dont 1962 chez Actes Sud-Papiers en 1988, La Confession d’Abraham chez Gallimard en 2001 et Terre sainte, à L’Avant-Scène en 2007.

Son avis :
L’auteure raconte comment, poussée par un père profondément laïc à refuser la loi orientale, elle a vécu la folie des nuits électriques, la drogue, le sexe…

Elle raconte les dix-sept années de guerre civile et les transformations qui ont vu la société libanaise passer de la liberté la plus folle à une religiosité dangereuse.

Un livre exceptionnel pour mieux comprendre le Liban , la sincérité de l’auteur est un coup de poing !

Sa note : Coup de cœur 5/5

Le début du livre 5 pages

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