Le livre présenté par Philippe, « Le dragon noir de Bordeaux » de François Ferbos paru le 25 mars 2022 aux éditions Sud Ouest
245 pages
Résumé :
À la cité des Marronniers, le quotidien n’est pas toujours radieux. Joao le sait bien, lui qui est venu y habiter lorsqu’elle était synonyme de confort et de modernité ; désormais, depuis sa fenêtre, il assiste régulièrement à des scènes de deal et autres démonstrations de force. Toutefois, cette fois-ci, une étape a été franchie. Un événement abject, dont il est le témoin.
Le commissaire Vincent Laffargue s’apprête à terminer la semaine de permanence qu’il effectuait en compagnie de son vieil ami Théo Müller, lorsque la radio leur annonce la découverte d’un cadavre particulièrement malmené : la dépouille est entièrement carbonisée, sans qu’aucun moyen incendiaire ne soit retrouvé sur les lieux.
Les deux policiers ne sont pas au bout de leurs peines : d’autres corps seront bientôt signalés. Les victimes arborent toutes le même profil – des petits caïds de quartier –, et ont été agressées selon le même mode opératoire. S’agit-il de règlements de compte ? De l’œuvre d’un serial killer aux méthodes particulièrement sadiques ? Ou bien de crimes aux motivations plus sombres encore ?
Son Avis :
Un jeune dealer de la cité des marronniers à Bordeaux, se fait rôtir au lance-flammes par un individu tout de noir vêtu, circulant sur une trottinette électrique.
Le début d’une enquête compliquée pour le commissaire Laffargue et son adjoint et ami Müller. D’autres barbecues en pleine rue avec le même mode opératoire, viendront s’ajouter, tous des petits voyous de la même cité. L’exécuteur semble insaisissable et la police n’avance pas dans son enquête, sans identification d’un mobile possible et sans pouvoir confirmer s’il s’agit d’un tueur en série. L’identité du tueur et son mobile nous sont révélés au 2/3 du roman et l’auteur nous offre un dénouement inattendu dans les dernières pages.
Une intrigue bien construite, qui tient en haleine le lecteur. On sillonne Bordeaux dans une voiture avec le gyrophare, le « bleu » comme le dise les policiers.
Une écriture joviale qui reprend la familiarité, l’humour graveleux et le sens de l’apéro des équipes d’enquêteurs, enfin j’imagine. Probablement pour faire retomber la pression subie face à ces crimes horribles. Il y a un peu d’Alphonse Boudarddans François Ferbos.
Un dénouement surprenant qui finalement n’étonne pas lorsqu’on connait le parcours de l’auteur. Comme il le dit si bien à la fin : « on n’essaie pas d’expliquer l’inexplicable ».
Extrait :
…à Paris ça risque de tousser, le vent va souffler dans la rue du quai.…
…Monsieur le Directeur, on va se calmer et boire frais. Après on y verra plus clair…
Sa note : 4/5
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