Le livre présenté par Marie, Le ciel par-dessus le toit de Natacha Appanah paru le 22 août 2019, aux éditions Gallimard.
128 pages
Résumé :
« La jeune femme tatouée fait elle-même tout le travail. Le temps, la médecine et le progrès n’existent pas, elle pourrait être dans une cave, sur une plage déserte, elle pourrait être la toute première femme au monde, qu’importe, elle se cambre, s’accroupit, pousse, respire et tout son corps est animé de contractions qui font comme des vaguelettes sous la surface de sa peau.
Elle devient une mer travaillée de l’intérieur et derrière elle, à côté d’elle, le docteur Michel ne fait que regarder et asseoir son impuissance. Il est fasciné par ce retour d’instinct, il est aimanté par le dragon qui semble se réveiller, écaille verte après écaille verte, flammèche rouge après flammèche rouge.
Bientôt, pense-t-il moitié émerveillé, moitié effrayé, cette jeune femme au visage si parfait ne va faire qu’un avec le dragon et oui bientôt, elle crie comme l’autre crache des flammes au croissant de son épaule droite, elle se redresse et de ses deux mains, elle attrape le petit garçon qui glisse hors d’elle. » Loup est un adolescent lunaire, emprisonné pour avoir provoqué un accident de voiture en tentant de rejoindre sa soeur Paloma.
Leur mère Phénix, la femme tatouée, magnifique et froide, renoue alors avec cette fille transparente qu’elle n’a pas su aimer. Tandis qu’elles tentent de sortir Loup de prison, des souvenirs douloureux de l’enfance volée de Phénix affluent :
La trajectoire d’une mini Lolita livrée par ses parents à la convoitise des adultes dévoile la violence sournoise nichée au coeur d’un quartier pavillonnaire, les faux-semblants des tragédies ordinaires. Après avoir arraché à coup de dents sa place au monde, Phénix devra apprendre à apprivoiser la colère, la solitude, la culpabilité.
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé d’éclats de noirceur nous transporte par la grâce d’une écriture envoûtante vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
Son avis :
Certes c’est très bien écrit, délicatement, mais je n’ai pas vraiment ressenti d’émotion, si ce n’est négative, à la lecture de ce livre… trop noir, trop désespéré, et, comment dire … un peu « fabriqué » !!
Mais je peux comprendre qu’on puisse l’aimer… Bref, je suis passée totalement à côté !!!
Sa note : 3,5/5
Le début du roman
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