La carte postale

Couverture du livre "La carte postale"
Le livre présenté par Isabelle, “La carte postale” d’Anne Berest, Grand Prix des lectrices « Elle » paru le 18 août 2021 aux éditions Grasset et Fasquelle.
512 pages

Résumé :
C’était en janvier 2003.

Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.

Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.

L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.

Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.

Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.

J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma soeur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.

Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.

Son avis :
Je suis rentrée dans l’histoire de suite. C’est bien écrit et on se laisse embarquer 100 ans en arrière pour mieux comprendre cette famille juive et pourquoi la grand-mère Myriam n’a pas été déportée en 1941.

Ce qui m’a plu également, c’est l’écriture positive et remplie de poésie durant les 500 pages, malgré les horreurs de la guerre de 1940.

Sa note : coup de cœur 5/5

Le début du livre 58 pages

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