Hôtel Aldon

Couverture du livre "Hôtel Adlon"
Le livre présenté par Philippe “Hôtel Adlon” de Philip Kerr paru le 22 octobre 2009 aux éditions Masque
668 pages

Résumé :
On retrouve dans ce roman Bernie Günther, le personnage principal de la fameuse trilogie Berlinoise de Philip Kerr.

Le roman est composé de deux parties, la première à Berlin en 1934, la seconde à Cuba en 1954. Chassé en 34 de la police criminelle de Berlin, désormais sous le contrôle des nazis, Bernie devient responsable de la sécurité d’un établissement international de Luxe, l’hôtel Adlon.

Il va se trouver malgré lui enrôlé dans une enquête criminelle impliquant un homme d’affaires américain véreux et proche des SS et une séduisante journaliste du Herald Tribune. Elle enquête sur la préparation des jeux olympiques de 36 par Hitler et ses sbires, avec pour mission de révéler l’antisémitisme des nazis (en discours et en acte) et dès lors remettre en cause la participation américaine.

Le roman se translate alors 20 plus tard à la Havane, où Bernie s’est exilé après un séjour en argentine. On retrouve les principaux protagonistes de la première partie, mais cette fois dans des rôles très différents.

Son avis :
Philip Kerr nous plonge à nouveau dans cette époque dramatique de l’avènement du nazisme en Allemagne. Son humour grinçant qui souvent caricature les SS, ne laisse cependant planer l’ombre d’un doute sur leur dangerosité et les monstruosités dont ils étaient capables.

Bernie Günther a toutes les qualités pour être un personnage séduisant pour le lecteur. Drôle, cynique, un sens de l’auto-dérision inénarrable et une analyse si pertinente de cette époque. Il nous fait tourner les pages avec envie.

Citations :
« Les dictatures semblent toujours séduisantes jusqu’au jour où quelqu’un se met à vous faire la dictée. »

« Il y avait certes des appartements plus petits à Berlin, mais c’étaient en général les familles de souris qui les obtenaient en premier. »

« Leurs tuniques brunes et leurs brassards rouges les rendaient facilement reconnaissables, ce qui m’incitait à dire que les fonctionnaires nazis et les faisans avaient au moins une chose en commun : il n’était pas nécessaire de les connaitre personnellement pour avoir envie de leur tirer dessus. »

Sa note : 4/5

Le début du livre 48 pages

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