Pour rien au monde

Couverture du livre "Pour rien au monde"
Le livre présenté par Philippe, Pour rien au monde de Ken Follet, traduction de l’anglais par Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Nathalie Gouyé-Guilbert et Dominique Haas, paru le 16 novembre 2021 aux éditions Robert Laffont
 778 pages

Résumé :
Le roman commence aux USA avec la visite de la présidente des états unis du bunker souterrain qui sera sa demeure en cas de conflit nucléaire.

L’intrigue se développe en parallèle entre :
• Washington : la présidente et son entourage confrontés à des choix diplomatiques compliqués, des opposants radicaux, des problèmes familiaux mais surtout à des choix impossibles.
• N’Djamena : la lutte contre le terrorisme subsaharien avec en présence, les services secrets français et américains et le président tchadien et son entourage. Espionnage, trahisons, et histoires d’amour
• Pyongyang (Corée du Nord) : le dictateur en poste est confronté à une rébellion militaire dans un pays exsangue et affamé. Il est prêt à tout pour sauver la face.
• Pékin : Le président chinois, tiraillé entre les « vieux » conservateurs et inféodés au parti communiste partisans de la ligne dure vis-à-vis de l’arrogant occident et les « jeunes » réformateurs plus ouverts à la négociation. Encore une histoire d’amour en toile de fond.

L’intrigue oscille en permanence entre ces différents lieux. Les histoires, pourtant dissociées au départ, deviennent très interconnectées. Un contexte géopolitique et stratégique qui n’est pas sans rappeler une situation que nous vivons aujourd’hui, en espérant que l’issue puisse être différente.

Son avis :
Une brique de presque 800 pages et pourtant on ne s’ennuie pas. Le parallèle avec notre actualité qui pourrait être pénible est si bien romancé qu’on tourne les pages sans difficulté, même si certains protagonistes semblent avoir beaucoup (peut-être trop) de chance.

Il ne faut cependant pas se tromper, ce n’est pas un ouvrage de géopolitique mais plutôt des histoires d’amour aux quatre coins du monde. Le grand absent dans ce récit, ironie de l’actualité est la Russie !

L’analyse géopolitique est cependant intéressante sur un point ; en effet, l’auteur met en garde contre la Corée du nord, qui dans le roman, outre le financement du terrorisme islamique, représente finalement la menace la plus sérieuse vers un 3ème conflit mondial.

Qu’en serait-il si d’autres pays devenaient de nouvelles puissances nucléaires ?

En conclusion, une lecture agréable qui s’ancre dans notre actualité et nous montre à quel point nous ne sommes que des spectateurs impuissants du petit théâtre des égos et de la folie des dirigeants du monde.

Idéal pour rebooster le moral !!

Extrait :
« Si un imbécile n’est qu’un imbécile, un imbécile à la Maison Blanche est l’être le plus dangereux au monde ».

Sa note : 3/5

Le début du livre

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