Pour mourir, le monde

Couverture du livre "Pour mourir, le monde"
Le livre présenté par Nathalie, “Pour mourir, le monde” de Yan Lespoux paru le 24 août 2023 aux éditions Agullo.
410 pages

Résumé :
Un roman d’aventure magnétique et foisonnant. À la suite de ses personnages ballotés par l’Histoire et les éléments dans des décors grandioses, Yan Lespoux nous entraîne à la recherche de la lumière dans le tumulte du monde.

Quand les empires sombrent, quand les sociétés se délitent, des brèches se créent qui permettent de s’immiscer dans les interstices de l’Histoire.

1627, sur la route des Indes, dans la fureur d’une ville assiégée, dans le dédale des marais et des dunes battues par le vent, l’aventure est en marche et trois héros ordinaires verront leurs destins réunis par une tempête dantesque…

Il y a Marie sur la côte landaise. Pour échapper aux autorités qui la recherchent, elle s’est réfugiée dans une communauté de pilleurs d’épaves sous la coupe d’un homme brutal. La jeune fille à peine sortie de l’adolescence refuse pourtant de baisser la tête.

Au Brésil, il y a Diogo, orphelin engagé dans la guérilla portugaise qui tente de reprendre Salvador de Bahia aux Hollandais.

Et à Goa, il y a Fernando, engagé de force dans l’armée portugaise, qui met tout en œuvre pour échapper à sa condition.

Son avis :
Épopée maritime et romanesque, à la fois roman historique et roman d’aventures, c’est un récit haut en couleurs, très documenté, qui nous plonge à l’époque des conquêtes portugaises.

On y vit au plus près les dures conditions de la vie des marins au cours de ces interminables traversées.

Très rude aussi la vie des habitants de ces côtes du Médoc battues par les vents, qui font l’objet de magnifiques descriptions.
Un roman riche et foisonnant.

Extrait :
Un mois encore et ils rejoignaient l’Inde. Fernando sentit Goa bien avant de la voir. Il prenait son quart de garde sur le pont. Les voiles blanches tendues se confondaient avec un ciel que les nuages passant devant la lune rendaient laiteux. C’était une de ces nuits grises où le vent porte la promesse d’une pluie qui se fait attendre, où la houle écume sans se faire trop violente. En émergeant de l’écoutille, Fernando pris sa respiration pour se gorger du vent salé. Mais c’est une odeur, mélange de terre chaude détrempée par l’averse et d’humus, qui l’assaillit. Le sel était là, mais il se mêlait à une senteur de sous-bois. Après la chaleur de Ngazidja et la sécheresse de Mombasa, il eu la sensation de le mâcher et il s’en reput.

Sa note : 4/5

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