Le livre présenté par Nathalie, « Par les routes » de Sylvain Prud Homme paru le 22 oaût 2019 aux édition Gallimard.
304 pages
Résumé :
J’ai retrouvé l’autostoppeur dans une petite ville du sud de la France, après des années sans penser à lui. Je l’ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m’avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J’ai frappé à sa porte. J’ai rencontré Marie.
Son avis :
Un roman tout en douceur écrit à la première personne qui nous raconte l’histoire d’une amitié entre deux hommes qui remonte à l’adolescence, s’efface pendant une quinzaine d’années et resurgit lors de retrouvailles imprévues au moment où le narrateur, SACHA, écrivain libre de 40 ans, fuit Paris et se réfugie dans un village du sud de la France où il retrouve son ami l’autostoppeur
Entre le narrateur et son ami qu’il n’aura toujours nommé que l’autostoppeur, les liens d’amitié résistent au temps, aux rivalités, à la fascination ou à l’emprise sous-jacente
Et pourtant, au fil du récit, l’équilibre entre amitié amour et liberté se brise peu à peu mais toujours avec grâce, une atmosphère particulièrement bien transcrite dans le mouvement de cette écriture fluide sans heurts et sans violence.
C’est ce qui m’a plût, cette tonalité qui nuance les émotions et décrit avec justesse le balancement de la vie qui sans rien avoir de spectaculaire a tellement de charme lorsqu’ un moment poétique imprévu vient briser l’ennui.
A celui qui par les routes sillonne la France pour le plaisir de la rencontre inattendue, pour la surprise de s’ouvrir aux autres, en quête de l’étincelle des amitiés éphémères, les voyages an autostop sans but sont jalonnés de surprises qu’en tant que lectrice je partage avec bonheur.
Si je devais faire un parallèle avec le cinéma, je dirais que l’auteur décrit les choses de la vie comme Claude SAUTET les filmait, un brin de nostalgie et beaucoup de tendresse pour ses personnages si délicatement fragiles.
Sa note : 4,5/5
