Célestine du Bac

Couverture du livre "Célestine du Bac"
Le livre présenté par Bérangère, “Célestine du Bac” de Tatiana de Rosnay, paru le 12 mai 2021 aux éditions Robert Laffont.
324 pages

Résumé :
Lui, dix-huit ans, fils de bonne famille, solitaire et rêveur. Elle, sans âge, sans domicile, abîmée par la vie et l’alcool. Tout les sépare.

Pourtant, un jour, rue du Bac, à Paris, leurs chemins se croisent. Contre toute attente, une extraordinaire amitié se noue. De celles qui changent une vie. De celles qui forgent à jamais une personnalité.

Saisir sa chance, affronter le mystère familial qui le hante, c’est ce que Célestine va transmettre à Martin. Et plus encore…

« Ce roman, je l’ai écrit en 1990. J’avais rangé le manuscrit dans un carton, puis l’avais oublié. Jusqu’au jour où, à l’occasion d’un déménagement, nous nous sommes retrouvés, lui et moi. Je l’ai relu avec émotion et il m’a semblé qu’il avait aujourd’hui une résonance particulière. Il est là, entre vos mains. » Tatiana de Rosnay

Son avis :
« Célestine du bac » est un roman trouvé dans un carton et écrit en 1990. Ce livre est écrit comme un conte.
– Deux solitudes, deux désespoirs semblables aux personnages de ZOLA. Seul le décor est différent : nous sommes en 2022 à Paris dans un milieu bourgeois.
– Deux personnages centraux:

  1. Un adolescent (orphelin de mère des l’enfance) apparemment ne manquant de rien: belle maison, lycée de renon, argent de poche confortable etc… mais absence totale de dialogue avec son père, d’où grande solitude, timidité, complexe etc…
  2. Une clocharde sans âge vivant sous un porche de Paris.

C’est la rencontre entre ces deux êtres écornés par la vie, leur approche, les liens qui se tissent libérant une amitié exceptionnelle, inattendue, construite…

C’est l’histoire de cette rencontre exprimant pour chacun d’eux une libération !

De leur néant, de leur solitude !… Un courage défiant le « savoir -vivre » bourgeois et interroge… sur le racisme sociétal.

Une écriture qui ne va jamais dans le pathos mais plutôt souple, rasant l’humour, la dérision et surtout une belle leçon sur une famille recomposée exceptionnelle ( l’adolescent et la clocharde) : un fils et la mère qu’il choisit devenant indispensable-l’un-l’autre.

Cela fait penser au Petit Prince et sa fleur

Sa note : 4/5

Le début du livre 30 pages

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