Rose Valland L’espionne à l’œuvre, paru le 11 mai 2023 aux éditions Robert Laffont
240 pages
Résumé :
Le récit inédit de la femme qui sauva soixante mille oeuvres d’art pillées par les nazis.
Cette femme a sauvé plus de soixante mille oeuvres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais personne ne connaît son nom : Rose Valland.
Lorsque Goering débarque à Paris pour se servir parmi les collections spoliées aux Juifs, elle est là, qui espionne, fondue dans le décor, insoupçonnable. Elle voit et note tout. Les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Au risque d’être fusillée ou déportée.
Elle poursuit sa mission de justice jusqu’à sa mort, mais son obsession du secret touche jusqu’à sa vie privée, jugée inavouable.
Pour résister, il faut savoir disparaître.
Le roman de sa vie lui redonne sa place dans l’Histoire.
» Une biographie ardente, qui a l’allure d’un roman d’aventures » Jérôme Garcin, L’Obs.
Présentation de Jérôme Garcin : «C’est la biographie que consacre Jennifer Lesieur, qui avait obtenu le Goncourt de la biographie pour un très bon livre sur Jack London, à l’héroïne beaucoup trop mal connue qu’est Rose Valland, qui a été, pendant l’occupation, conservatrice au musée du Jeu de Paume, où l’armée allemande stockait les tableaux pillés dans les musées et chez les collectionneurs juifs. C’est là que, par exemple, le maréchal Göring venait faire très régulièrement son marché de chefs-d’œuvre.
Rose Valland, sans se faire remarquer bien sûr, notait l’origine des tableaux volés et leur destination outre-Rhin. Et surtout elle informait la résistance et les alliés des trains qui convoyaient ses œuvres, c’est-à-dire ces Vélasquez, ces Rubens, ces Courbet, ces Ingres, afin qu’ils ne soient pas bombardés.
Et après la Libération, elle a été nommée capitaine beaux-arts de la Première armée française et envoyée en Allemagne pour localiser, pour inventorier toutes les œuvres d’art spoliées.
Grâce à elle, plus de 60 000 œuvres ont pu être rapatriées en France. Alors, les cinéphiles se souviennent évidemment du film Le Train de John Frankenheimer, sur l’épisode tout à fait authentique des cheminots d’Aulnay-sous-Bois qui ont empêché en août 1944 un convoi d’œuvres d’art de rouler vers l’Allemagne.
Dans ce film, Rose Valland était incarnée par Suzanne Flon et je trouve que c’est très ressemblant. »
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